CONTREBANDES À PART.
Pastiché autant qu’admiré dans le biopic
Le Redoutable de Michel Hazanavicius ; recherché par Agnès Varda dans une scène du documentaire
Visages villages (cosigné par la cinéaste et JR) ; mis à l’honneur en salles avec la sortie d’un téléfilm inédit de 1986,
Grandeur et décadence d’un petit commerce de cinéma… En 2017, l’ombre de Jean-Luc Godard planait sur le cinéma français. Censé sortir courant 2018,
Le Livre d’image, son prochain film, est attendu avec impatience. Dans
Contrebandes Godard 1960-1968, Pierre Pinchon, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université d’Aix-Marseille, ressuscite des bandes dessinées, ciné-romans, faux journaux, pour la plupart pilotés par Godard pour la promo de ses premiers films. Précisément réalisées en bande organisée, ces « contrebandes » montrent son goût pour l’art populaire, son envie de « prolongement hors salle » du cinéma, et nous font mieux saisir encore sa rupture avec la presse à la fin des années 1960. Pierre Pinchon commente pour nous des extraits de son livre, riche en documents jusque-là confidentiels. [
suivent des extraits de l’ouvrage commentés par l’auteur, dans le portfolio central du magazine des cinémas MK2.]
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