Né en 1987, Alexis Poline, Angevin, vit à Marseille. De la peinture murale en plein air pratiquée depuis de nombreuses années, notamment au sein du collectif Moderne Jazz, il tire son penchant pour une peinture grand format, pour des compositions claires, géométriques, où s’affirme la planéité de ses supports. Poline revendique une peinture de paysage — dans le double sens où la peinture représente mais aussi façonne, par intervention directe, le paysage —, un minimalisme ludique, une monumentalité chaleureuse, accueillante. Poline revendique la flânerie, une égale attention portée à l’histoire de l’art et à la météorologie, à Matisse, à Dick Bruna, à Paul Cox aussi bien qu’à Honet, Gues, CAP et TT…

Sous les couleurs douces des éditions Bonhomme, Poline autoédite des zines focalisés sur une idée ou sur un répertoire de formes portés par des dessins d’apparence modeste. Sur la plateforme tumblr, sous le nom Deep Sea adventures, il publie une sélection d’images séduisantes et pop auxquelles il mêle quelques-unes de ses réalisations. Les Éditions Peinture lui ont consacré deux mini recueils de dessins : Soir (2016) et Fugue (avec Quentin Chambry, 2018).

Parmi les nombreuses expositions auxquelles il a contribué :
__ « Uchi komi », L’Artichaud galerie (Nantes, 2020).
__ « Les Fleurs », avec Jin Angdoo, Laterna Magica (Marseille, 2019).
__ « Fugue », Utrecht gallery  (Tokyo, 2018).
__ « Die Drei Clementinen », Raum Vollreinigung (Berlin, 2017).
__ « Histoire courte d’un paysage », expo personnelle, La Serre (Angers, 2016).
__ « Des paysages », expo personnelle, Straat Galerie, (Marseille, 2015).
__ « Surprise Party ! », expo collective, Straat Galerie (Marseille, 2014).
__ « Hôtel Mercure », Galerie 126 (Rennes, 2013).

« Alexis Poline. En voilà un homme selon mon cœur : judoka accompli, disque jockey de variétés étranges, peintre minimal et inventif, micro éditeur, il est aussi l’un des membres de Moderne Jazz, un collectif de graffiti qui aborde la discipline de manière fraîche, innovante et libre. Dans ce collectif protéiforme, il se distingue par la volonté d’explorer un vocabulaire restreint, écrire le mot “soir”, faire des farandoles, le tout en aplats francs à coup de rouleau. »
Bastien Contraire.