Pia-Mélissa Laroche
Née à Melun en 1985, Pia-Mélissa Laroche vit à Paris. Graphiste de formation, elle a travaillé en tant que directrice artistique jusqu’en 2018. Elle se consacre désormais principalement aux arts visuels. Associant le dessin, l’auto-édition et la céramique, son travail est centré sur l’image narrative et sa subjectivité : Pia-Mélissa Laroche transcrit ses observations du monde matériel sous forme de narrations inattendues où fourmillent mille possibilités d’associations libres, mille vagabondages, mille évasions.
Également illustratrice, Pia-Mélissa Laroche travaille régulièrement pour la presse (Mon lapin quotidien, The New York Times, Télérama, Médor, Ventoline…), ainsi que pour le secteur musical (festival Sonic Protest, labels Un je-ne-sais-quoi et Lost Dogs Entertainment…) et les institutions (magazine Béton Papier, support de médiation à destination des enfants publié par Bétonsalon).
Le travail de Pia-Mélissa Laroche est exposé sur son site personnel et sur son compte Instagram.
REVUE DE PRESSE
It’s Nice That, Liz Gorny, 5/4/2022Propos de Pia-Mélissa Laroche extraits d’un entretien recueilli par Thomas Bernard, le 19 avril 2023 :
« Quand je regarde un film ou que je lis une BD, je déteste qu’on me prenne par la main pour me dire où aller. J’aime bien partir dans tous les sens, j’ai beaucoup de mal avec l’univocité. C’est ce que j’aime dans les jeux vidéo en open world : on peut aller voir à gauche, à droite, et en tirer une expérience. Une autre personne fera peut-être le même trajet mais en tirera une toute autre expérience.
J’aime beaucoup quand les gens me demandent ce que mes fanzines veulent dire. La plupart du temps, ils ont lu tout autre chose que ce que j’ai conçu. En faisant ces fanzines, je me suis raconté à moi-même une histoire précise mais je n’ai aucune envie de la raconter aux autres, et encore moins de la leur imposer. »
Le Blé chaud, aérographe (encre laquée), graphite, crayon de couleur, papier, bois et grès noir, 34 x 22 cm, 2023.
Propos de Pia-Mélissa Laroche extraits d’un entretien recueilli par Thomas Bernard, le 19 avril 2023 :
« Auparavant, j’étais graphiste puis graphiste web, un job qui consiste surtout à créer des éléments et à les dupliquer. Comme dans le jeu vidéo, c’est une affaire d’économie de moyens, ne serait-ce que pour des questions de mémorisation, pour que la navigation et la lecture soient fluides. J’emprunte ce mode de fonctionnement pour mes peintures, pour mes illustrations ou pour la bande dessinée. Mais ce n’est pas seulement une question d’économie de moyens : dupliquer un dessin raconte aussi autre chose, c’est une manière de transformer l’image en langage, comme le fait le code informatique. »
Inventer le feu des forges, aérographe et mine de plomb, juillet 2020.
Extrait d’une série de dessins dont certains ont été publiés dans le numéro 7 « Terre de feu » de la revue Jef Klak paru en janvier 2021.
Pots en grès noir, 2023.
Artwork de l’album Palazzo de Domotic (label Un je-ne-sais-quoi), 2023.
Trente appareils de télécommunication inédits dessinés au feutre sur le revers tramé d’enveloppes postales. Zine auto-édité, impriession jet d’encre, façonnage à la main, 13,2 x 18,8 cm, octobre 2017.
Gageures, aventures médiévales dans les châteaux de Seine-et-Marne, auto-édition, 24 pages, 23 x 18 cm, 2019.
Série de dessins à la mine de plomb sur papier, 20,7 x 29,4 cm, 2017.